Le boîtier est en acier poli, de diamètre 36mm environ, mais paraît petit en raison de son profil à étages. Le fond clippé est en acier poli également, et porte toutes les inscriptions de marque, modèle, série. Baume et Mercier m'a indiqué que d'après les numéros cette montre date de 1993, ce qui m'étonne un peu car je l'ai achetée en 2000 et 7 ans de stock cela me paraît beaucoup.

La couronne, très enfoncée, porte la signature de la marque.

Le cadran est champagne cuivré avec des onglets acier en relief comportant juste un point de tritium. Les petits compteurs, légèrement en creux, sont cerclés d'acier et le tout envoie des reflets de lumière du meilleur effet malheureusement invisibles sur les images. Les aiguilles acier en partie recouverte de tritium complètent agréablement le tableau. En bas du cadran, on peut lire "T SWISS MADE T", indiquant que la matière lumineuse est du tritium.

Le mouvement est à remontage automatique, il s'agit d'un BM13283. Quelques recherches sur le net indiquent que le BM13283 est basé sur un Lémania 283, qui serait lui-même constitué d'un ETA2892 et d'un module chrono Dubois-Depraz (simple, non ?). Comme sur la Mont Blanc, le battement est très rapide (28800a/h) et quasiment inaudible, ce que je regrette un peu sur les montres modernes. Lorsqu'on secoue la montre, par contre, on distingue parfaitement le bruit du rotor de remontage. La précision de marche est sans surprise, quelques secondes par jour.

Les fonctions du chronographe sont très classiques: poussoir à 2h pour démarrage et arrêt, poussoir à 4h pour remise à zéro. Compteurs 30 minutes et 12 heures; la petite seconde est à 12h, caractéristique paraît-il de ce mouvement.

Le bracelet cuir d'origine est muni d'une fermeture à déploiement en acier satiné de toute beauté, aussi bien par sa forme, que sa surface et que son efficacité.