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Début 2003, lors du lancement de ce site, relativement peu de sites personnels sur le web francophone étaient consacrés aux montres bracelets alors que les collectionneurs ne sont pas rares; d'où l'idée de ces quelques pages sans prétention, qui se veulent avant tout distrayantes.
 

  > Oui, mais quelles montres?

 

Les montres à mouvement mécanique, voire électro-mécanique, à remontage manuel ou automatique et affichage à aiguilles; celles qui sont moins précises que le quartz, qu'il ne faut pas oublier de remonter, qu'il faut faire réviser de temps en temps, dont on ne trouve plus les pièces et qui font le charme de l'horlogerie. Car le sujet ne se résume pas à un outil qui donne l'heure ou d'autres choses compliquées que l'on trouvera sur une banale montre à quartz. Une montre mécanique c'est le temps qui s'écoule bruyamment à la cadence des pièces en mouvement, c'est un concentré de sciences et de savoir-faire qui s'est construit au fil des siècles, et puis c'est le bijou masculin par excellence, alliant esthétique, technique et utilité, qui accompagne fidèlement son propriétaire en presque toutes circonstances.

Une montre commencera toujours par soigner son apparence, tâchant d'exprimer au mieux ce qu'elle veut nous dire: ambiance d'une époque, illustration d'une mode, objet de luxe délicat, outil robuste qui défiera le temps. Dans tous les cas, l'exécution doit être parfaite car la montre sait qu'elle sera examinée à la loupe. Dans le cas d'une montre ancienne quelques discrètes marques d'une vie antérieure ne sont pas malvenues. On ne gagne rien à cacher son âge, au contraire on y perd en authenticité. Ceci n'exclut pas des opérations d'entretien voire de restauration, mais la remise à neuf efface le passé.

Derrière l'apparence se cache (pas toujours) le mécanisme, qui doit de préférence être en bon état de fonctionnement. Du simple et robuste au bijou avec ses gravures et ses pièces en matières précieuses, en passant par le squelette et les complications extrêmes, il doit bien sûr être en harmonie avec l'apparence extérieure. Quel que soit son style, un mouvement mécanique dégage une élégance absente des montres purement électroniques. C'est le fruit d'un travail de précision en partie manuel, auquel tout amateur est sensible.

Au-delà des considérations esthétiques, il y a l'histoire. L'intérêt sera d'autant plus grand si la montre est chargée d'une histoire propre, si c'est un symbole, un témoin d'une époque, d'un événement ou d'une technique. Celle que portait Buzz Aldrin lorsqu'il posa le pied sur la lune, qui cadencera aussi le retour sur terre des astronautes d'Apollo XIII, se confond avec des événements qui ont fait vibrer une partie du monde (celle qui avait le ventre plein et la radio ou la télé).

 


  > Le virus s'installe

 

En décembre 1997 cela fait une vingtaine d'années que je porte une Rotary quartz à aiguilles qui me donne toujours l'heure avec précision. Mais j'ai envie de changer pour un produit plus noble. L'esthétique et le prestige de la marque m'ont dirigé vers MontBlanc, plus connu pour ses stylos, qui sortait sa première gamme de montres. Mon choix se porte sur un modèle sobre, d'apparence très MontBlanc. Il se décline en plusieurs tailles et celle qui me convient possède un mouvement mécanique à remontage automatique. En entrant dans le magasin je n'avais nullement l'intention d'acheter autre chose que du quartz, mais le vendeur a fini par apaiser mes réticences et je me laisse convaincre pour ce modèle. J'ignorais à ce moment-là que ce serait la première pièce d'une petite collection.


Le temps passant et converti au charme de l'automatique, l'envie me chatouille de m'offrir un modèle moins habillé, style chronographe en acier. Je me laisse séduire par le cadran cuivré d'un Baume et Mercier fin 1999, modèle sport et élégant. Il faut dire que le tritium et l'acier des graduations font bel effet sur un fond cuivre rouge.

 



 

Après ces acquisitions, un sentiment de frustration m'envahit: l'univers des montres est vaste, mais je n'en possède et connais qu'une infime partie. Je me procure alors courant 2000 un ouvrage de référence en la matière, Montres-bracelets, par Brunner et Pfeiffer-Belli. Sa lecture est agréable et attise le désir de posséder une collection de ces objets qui ont fait l'histoire de l'horlogerie. Mais la consultation de revues spécialisées ne me fournit que des adresses de vendeurs lointains ou des dates de vente aux enchères de modèles inaccessibles, organisées par des maisons prestigieuses. Quelques semaines plus tard, des recherches sur Internet me renvoient au plus grand site d'enchères en ligne du monde et là, c'est Noël ! Les Angelus, LeCoultre, Omega, Rolex, Universal, Gallet ... Elles sont toutes là, ou presque, et à portée de main!

A suivre dans aventures sur le net >>

 



 
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