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Cette fois-ci nous partons en Australie. Moins facile qu'avec les Etats-Unis.
 


La missive du Déclarant en Douane de la Poste me fit frémir. Avec le calme résigné qui vous envahit dans les situations désespérées, je pris mon téléphone pour une tentative de négociation avec ledit Déclarant, puis directement avec l'administration des douanes. Inutile de lutter contre des forces qui vous dépassent, il fallait boire la coupe jusqu'à la lie, s'acquitter de droits d'importation et de la TVA.

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Cela faisait quatre longues semaines que j'attendais mon Universal Compax des années trente, acquise à un Australien par l'option "Achat immédiat" sur Ebay. Les négociations pour le paiement avaient déjà été compliquées, j'avais fini par régler par virement, donc avec des démarches à l'agence bancaire peu habituée et de gros frais. Le paquet venait par avion en simple courrier assuré en pleine psychose de la maladie du charbon (trois semaines de voyage) et maintenant il fallait payer 20% de droits et taxes! Mais si près du but je n'avais d'autre choix que devenir l'instrument de ma propre taxation: envoyer aux douaniers les pièces qui leur serviraient à calculer la sinistre ponction.

Quelques jours plus tard et sous les agressions verbales de mon chien, le facteur assume sa double fonction avec l'assurance tranquille des grands professionnels: il me soutire un chèque en règlement des taxes et me remet le colis.

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Cette transaction reste malgré tout pour moi une bonne transaction, la montre est très agréable. L'Australie est un grand pays civilisé et l'on voit déjà que quelques complications peuvent surgir, malgré la cordialité et la bonne volonté du vendeur. Alors il me semble que la prudence s'impose encore plus pour des transactions avec des contrées que l'on connaît peu.

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Olivier Seston.